Belles photos

Photo déjà vue, mais tant pis, ce sera pour les nouveaux...
Je précise que ce n'est pas ma moto, la mienne est une bleue !

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pas non plus la mienne: elle est brune

Un vent de liberté !

jyva28 a écrit:Un vent de liberté !

Le phare du vélo ne regarde pas la route... Il préfère se rincer l'œil !

pilou64 a écrit:

La moto est flou, es que c'est normal où il faut que je change de lunettes ?

Non non, on arrive bien à lire ce qui est inscrit sur le bidon : regarde bien Laurent

Ha oui c'est shell que j'aime

Ho mince ! A bien y regarder je m'aperçois qu'elle n'a pas de culotte !

SANGLAS a écrit:Ho mince ! A bien y regarder je m'aperçois qu'elle n'a pas de culotte !

Ca c'est la passion de la moto

En tous cas, elle met l'huile préconisée ... sérieuse !

la photo est à l'envers

ça fait drôle de voir un sein gauche à droite ...

bubob a écrit:la photo est à l'envers

ça fait drôle de voir un sein gauche à droite ...

Rhooooo, tu chipotes !
Tu avoueras qu'à droite ou à gauche, elle a de jolis yeux !

Est-ce que ce ne serait pas la moto de Gaston? le personnel est il bénévole ou vénal? Gaston, dis nous en plus!

olieric a écrit:Est-ce que ce ne serait pas la moto de Gaston? le personnel est il bénévole ou vénal? Gaston, dis nous en plus!

J'ai bien eu quelque temps en 72 une H2 bleue après ma H1 blanche. Déçu ! Plus lourde, moins maniable, freinant au final moins bien malgré son disque, moins excitante, je ne l'ai pas gardée...



Par contre je n'ai aucun souvenir de ces deux gazelles ! D'ailleurs une seule nana a touché à ma 750, alors que ma 500 a souffert sous l'arrière train généreux de ma copine de l'époque, avant que lassée du 2 temps elle ne rencontre un bellâtre avec une Triumph Trident.

? Où est donc la conductrice ?

SANGLAS a écrit:? Où est donc la conductrice ?

Ben oui, quoi !

Gas23 a écrit:
J'ai bien eu quelque temps en 72 une H2 bleue après ma H1 blanche. Déçu ! Plus lourde, moins maniable, freinant au final moins bien malgré son disque, moins excitante, je ne l'ai pas gardée...

Etonnant !

Étonnant ?
Non ! Jyva peut en témoigner.

Sur un circuit, la H2 avec sa puissance faisait merveille, mais comme routière non.
Il faut dire aussi que j'ai eu le temps en 105000 km de me mettre la H1 en main aussi bien en solo qu'en duo, par tous les temps, sur route ouverte ou sur circuit.

Et profitons en pour tenter de tordre le coup à toutes ces mauvaises légendes à son sujet, telles la consommation ou le freinage...
Mais j'ai eu un maître d'apprentissage en Mach III extraordinaire en la personne de Pierre Lacorre, mécano et pilote de premier ordre. Merci à lui et RIP, Pierrot !

Je me souviens avoir vu une 500 H1 blanche l'an dernier, refaite à neuf. J'en revenais pas, on aurait dit un jouet à côté de la RT elle paraissait minuscule, presque frêle.
Enfin un jouet avec 60 canassons quand même...

Gas23 a écrit:Étonnant ?  
Non ! Jyva peut en témoigner.

Sur un circuit, la H2 avec sa puissance faisait merveille, mais comme routière non.
Il faut dire aussi que j'ai eu le temps en 105000 km de me mettre la H1 en main aussi bien en solo qu'en duo, par tous les temps, sur route ouverte ou sur circuit.

Et profitons en pour tenter de tordre le coup à toutes ces mauvaises légendes à son sujet, telles la consommation ou le freinage...
Mais j'ai eu un maître d'apprentissage en Mach III extraordinaire en la personne de Pierre Lacorre, mécano et pilote de premier ordre. Merci à lui et RIP, Pierrot !  

Je témoigne !
Il n'y a qu'à lire  cet extrait de "Nos Aventures" par Gaston alias Gas23

L'Ardèche 1970  
La caractéristique majeure de notre copain Jean-Louis peut se résumer à : inconscient !
Dans le clan, il était réputé comme fada, ce qui n'est guère flatteur. 
C'était au cours de l'année 70, il avait alors une CB750 et pour lui aucune autre moto n'existait.
Quand je débarquais de Paris en septembre avec mon 3 pattes tout neuf, Jean-Louis avait crevé de haine anti Kawa et la vieille querelle 2 - 4 temps avait refait rage. Il était bien entendu que cette vilaine Mach III avec sa fumée et son bruit hideux ne valait pas tripette face à la somptueuse 750 4 cylindres. Et que dire du frein à tambour ridicule, de la consommation gargantuesque et de la tenue de route débile, et de la garde au sol indigne, etc, etc... Pfff, c'était gonflant, à la longue, j'avais déjà entendu le même refrain 20 fois déjà !
Pour prouver sa supériorité, il m'avait mis au défi d'une virée "saignante" dans les Gorges de l'Ardèche. OK, bonhomme ! J'en suis... Et Jano voulait en être aussi !
Bon, son 125 Honda K3 n'étant pas l'étalon idéal pour la comparaison, il avait tenu à être mon passager. 
 
Nous voilà donc partis pour ces 200 km de folie promis. Mais je ne suis pas fou ! J'avais tenu à ce que nous fassions d'abord le plein à raz-bord à la station BP de Pont-d'Avignon. Ce serait là une base de comparaison probante, la quantité d'essence ajoutée au retour montrerait la consommation réelle des 2 machines. J'avais un peu peur d'être handicapé par la présence d'un passager, surtout au niveau garde au sol.

Nous avons fait le trajet direct jusqu'à St-Just, à l'entrée des Gorges, pas question d'aller se perdre sur des routes de garrigue. Ce n'est pas le poids embarqué sur la Kawa qui allait réduire ses capacités de vitesse et d'accélération, Jean-Louis étai proprement enfumé (quoiqu'un 2 temps correctement réglé et mené ne fume que quelques mètres au départ à froid) ! Pour pouvoir juger de sa vitesse, il fallait que je l'attende à l'accélération...
 
Le premier juge de paix fut le virage autour du Fort St-André de Villeneuve d'Avignon. La garde au sol de ma H1 s'avéra tout de suite plus confortable que celle de la CB, et surtout aucun louvoiement parasite pour tempérer mon ardeur. La grande ligne droite bien revêtue de Marcoule lui asséna un deuxième coup : à 2, en position assise, lui en limande à fond de 5, nous le déposions tranquillement en 4 ème ! Mais il ne s'avouait pas vaincu. restaient à vérifier maniabilité, tenue de route et freinage dans les virolos des Gorges...
 
J'ai eu une grosse appréhension entre St-Just et St-Maurice-d'Ardèche qui marque l'entrée proprement dite des Gorges. Ce tronçon de route n'avait pas été refait et je craignais beaucoup que mes amortisseurs modifiés avec des ressorts plus mous ne fassent talonner la machine. Là aussi l'épreuve tourna à notre avantage, la Quatre-Pattes bien plus lourde rebondissait à ravir (à ravir ... pour nous !).
 
Mais le régal se révéla être la bourre mémorable dans les Gorges. Jano m'aida à merveille dans le pilotage, comme à son habitude (habitude prise avec le 175 sport Vespa qui réclamait un pilotage à 2), : légère anticipation de la mise sur l'angle de sa part, report parfait des masses à l'accélération-freinage (dommage pour les bras du passager), aide au redressement de la machine, le petit coup de cul génial pour corriger une trajectoire douteuse... On a fait un périple tout en souplesse ! Pas même besoin de monter réellement dans les tours, merci les leçons de Pierrot Lacorre !
 
De son côté Jean-Louis était à l'agonie tout le temps. Nous pouvions entendre son moteur grimper systématiquement dans le rouge, ses rétrogradages désespérés en catastrophe, sa machine racler le goudron partout et nous l'avons vu plus d'une fois nous doubler au freinage... pour finir comme il pouvait dans le bas-côté. En réalité, c'était que son frein avant était comme lui, en perdition partout... Dire que je n'avais même pas à forcer le mien, malgré l'absence totale de frein moteur !
 
Un aller-retour dans les gorges l'a dégoûté et mis en furie. Pour le coup, il accumulait les erreurs de pilotage et les trajectoires hasardeuses. Mais il lui restait une chance de se rattraper : la consommation ! Vérifions ça tout de suite. Sur le chemin du retour, à la station Shell de Pont-St-Esprit, nous avions fait très exactement 150 km. Voyons voir...
11 litres pour la Mach III : 7.3 l/100... 17 litres pour la Honda : 11.3 l/100 ! Ce coup-là, la coupe était pleine ! Jean-Louis nous a plantés là : un démarrage de folie et il a pris la route d'Avignon par l'autre côté du Rhône. Nous sommes rentrés par le Gard, comme à l'aller, l'esprit débordant d'allégresse. Je n'ai jamais revu Jean-Louis !

Mais lui s'est pourtant manifesté...
Comme nous n'avions pas de place à la maison, depuis que nous étions partis vivre notre vie parisienne j'avais remisé ma 250 AMC "Spécial Monneret" chez un copain qui habitait dans une ferme sur un chemin de Durance; il avait plusieurs remises où il m'avait fait une petite place. Un jour Il appela Jano pour lui montrer la vengeance de Jean-Louis : la 250 AMC criblée de plombs...
Qui a dit que ce garçon était sain d'esprit ?
J'avais perdu mon AMC, mais j'avais gagné ma confrontation. Et de quelle manière !