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Vidéo : "Rasmussen", MDR, 17/01/2019
levrier-noir- Redac'chef
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- Message n°26
Re: Vidéo : "Rasmussen", MDR, 17/01/2019
olieric- Redac'chef
- Nombre de messages : 3137
Date d'inscription : 30/05/2017
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Humeur : passagère
- Message n°27
Re: Vidéo : "Rasmussen", MDR, 17/01/2019
Ok, le français me suffira.
" Hugo Ruppe de Leipzig qui lui valut le moteur à deux temps, Herbert Venediger qui fut le premier à examiner systématiquement les moteurs à deux temps et qui s’était penché sur les travaux de Schnürle et qui prit conscience de leur énorme importance surtout pour la construction de petits moteurs, Herman Weber, responsable de fabrication à Zschopau qui conçut des motos qui comptèrent parmi les meilleures du marché, dont certaines constructions du siècle comme la DKW RT 125"
les coupables semblent donc identifiés... ils ont le mobile, l'opportunité, et ils n'ont pas d'alibi...
"Pour Ruppe et Rasmussen, ces avantages étaient essentiels. Le moteur de voiture développé à partir d’un jouet, celui-là même qui était entré dans la légende sous le nom de ‘la petite merveille’, montrait bien la voie dans laquelle ils envisageaient de s’engager. Un graissage par mélange, volant magnétique avec rupteur extérieur facilement accessible et un arbre de sortie démultiplié 3:1, qui permettait une remarquable tenue de côte et un dimensionnement de la commande à courroie, telles furent les caractéristiques qui, en plus de la précision de la fabrication, furent à l’origine de la victoire que remporta d’emblée le moteur auxiliaire DKW sur ses vingt concurrents allemands à quatre ou deux temps. Le moteur qui fut lancé avec une puissance de 1 ch, puis de 1,75 ch, était équipé d’un refroidissement forcé par soufflerie.
Le moteur de vélomoteur DKW fut vendu, à environ 70 autres fabricants qui le montèrent sur le cadre de petites motos légères. En novembre 1922, environ 30 000 de ces moteurs DKW étaient déjà vendus. Le moteur complet était déjà livré avec un réservoir de carburant vissé d’une contenance de 1,5 l, les commandes par câbles et les leviers de commande, les courroies trapézoïdales, auquel s’ajoutait une fourche de soutien avec une pince pour le moteur. Ce petit groupe propulseur pouvait en tout cas, faire avancer un vélomoteur traditionnel à près de 40 km/h, ce qui incita Rasmussen à fabriquer des châssis de vélos renforcés pour son moteur.
Rasmussen et Ruppe s’étant quittés en mauvais termes, le prochain directeur technique de Zschopau fut le jeune ingénieur Hermann Weber. Weber devait devenir responsable et chef de production, tous les types de DKW sortis avant la guerre portent sa signature. Sans Weber, l’évolution technique sans précédent de DKW pendant ces années là n’aurait même pas été imaginable. La DLW E206 devint la vedette. Elle ne coûtait que 750 DM, alors que ses concurrentes étaient plus chères de 100 à 200 DM en moyenne. Le vélomoteur fut doté d’un véritable embrayage sec avec disques de friction, le volant magnétique fut complété par des bobines ampèremétriques pour l’éclairage et l’on plaça devant le carburateur une grande nouveauté : un filtre à air d’admission. Après 1926, année à partir de laquelle on produisit plus de motos à deux temps qu’à quatre temps en Allemagne, 60% à 65% des motos allemandes portaient la marque DKW ou possédait un moteur DKW. Il est sûr que plus de 60 motos de marques allemandes étaient équipées de moteurs DKW.
" Hugo Ruppe de Leipzig qui lui valut le moteur à deux temps, Herbert Venediger qui fut le premier à examiner systématiquement les moteurs à deux temps et qui s’était penché sur les travaux de Schnürle et qui prit conscience de leur énorme importance surtout pour la construction de petits moteurs, Herman Weber, responsable de fabrication à Zschopau qui conçut des motos qui comptèrent parmi les meilleures du marché, dont certaines constructions du siècle comme la DKW RT 125"
les coupables semblent donc identifiés... ils ont le mobile, l'opportunité, et ils n'ont pas d'alibi...
"Pour Ruppe et Rasmussen, ces avantages étaient essentiels. Le moteur de voiture développé à partir d’un jouet, celui-là même qui était entré dans la légende sous le nom de ‘la petite merveille’, montrait bien la voie dans laquelle ils envisageaient de s’engager. Un graissage par mélange, volant magnétique avec rupteur extérieur facilement accessible et un arbre de sortie démultiplié 3:1, qui permettait une remarquable tenue de côte et un dimensionnement de la commande à courroie, telles furent les caractéristiques qui, en plus de la précision de la fabrication, furent à l’origine de la victoire que remporta d’emblée le moteur auxiliaire DKW sur ses vingt concurrents allemands à quatre ou deux temps. Le moteur qui fut lancé avec une puissance de 1 ch, puis de 1,75 ch, était équipé d’un refroidissement forcé par soufflerie.
Le moteur de vélomoteur DKW fut vendu, à environ 70 autres fabricants qui le montèrent sur le cadre de petites motos légères. En novembre 1922, environ 30 000 de ces moteurs DKW étaient déjà vendus. Le moteur complet était déjà livré avec un réservoir de carburant vissé d’une contenance de 1,5 l, les commandes par câbles et les leviers de commande, les courroies trapézoïdales, auquel s’ajoutait une fourche de soutien avec une pince pour le moteur. Ce petit groupe propulseur pouvait en tout cas, faire avancer un vélomoteur traditionnel à près de 40 km/h, ce qui incita Rasmussen à fabriquer des châssis de vélos renforcés pour son moteur.
Rasmussen et Ruppe s’étant quittés en mauvais termes, le prochain directeur technique de Zschopau fut le jeune ingénieur Hermann Weber. Weber devait devenir responsable et chef de production, tous les types de DKW sortis avant la guerre portent sa signature. Sans Weber, l’évolution technique sans précédent de DKW pendant ces années là n’aurait même pas été imaginable. La DLW E206 devint la vedette. Elle ne coûtait que 750 DM, alors que ses concurrentes étaient plus chères de 100 à 200 DM en moyenne. Le vélomoteur fut doté d’un véritable embrayage sec avec disques de friction, le volant magnétique fut complété par des bobines ampèremétriques pour l’éclairage et l’on plaça devant le carburateur une grande nouveauté : un filtre à air d’admission. Après 1926, année à partir de laquelle on produisit plus de motos à deux temps qu’à quatre temps en Allemagne, 60% à 65% des motos allemandes portaient la marque DKW ou possédait un moteur DKW. Il est sûr que plus de 60 motos de marques allemandes étaient équipées de moteurs DKW.
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