oui, oui, je le sais bien. celle qui mobilise mon attention actuellement, elle n'a pas l’accent germanique, ni polonais, ni magyar.
ok, mais il faut bien se rendre compte que si on voulait réunir les Sanglas qui roulent en France (subdivision administrative de l'europe) on risque de ne même pas être une vingtaine. Alors, vu que il s'agit d'une moto construite autrefois dans un pays sous embargo, je la range dans la même catégorie que nos estoises: moto utilitaire faite avec ce qu'on a sous la main et que n'importe qui doit pouvoir faire rouler jusqu'à la mort de Franco... et après!
bon. donc, la 125 aura son tour, mais après.
À compolibat, Gaston, qui fumait sur sa Kawa, ce qui est normal, m'a fait remarquer que mon espagnole fumait aussi, ce qui n'est pas normal. Après des accélérations en côte, puis descentes gaz coupés, c'est bien dans ces périodes ou l'huile remonte vers le haut du moteur que ça fume. Je suis venu par la route en sachant qu'il y avait un risque, puisque mon culbu d'échappement était moribond. Cette émission de fumée m'a fait penser à un scénario:
une longue remontée vers Nantes par l'autoroute, vitesse max et je me suis aperçu qu'il n'y avait plus de compression à l'arrivée, avec en plus un bruit de castagnettes assez important. Ouverture du dessus du moteur froid et je m'aperçois que le culbuteur d'échappement a pris du jeu, mais alors.. plusieurs millimètres. je n'en reviens pas que cette moto ait pu tourner dans cet état là.
Perplexité, re-réglage et roulage. Au pied, il y a de la compression. Sensation à la conduite: ça marche mais je pense bien que j'ai perdu de la puissance. Ça démarre au premier coup de kick, ça tourne gentiment... Je change l'huile. La 5-30 de synthèse, pour un vieux mono de ce genre, c'est comme de la flotte. je trouve de la 20-50 chez roady, le vendeur m'explique que ces huiles minérales ne sont que des huiles recyclées. les pétroliers ne font plus d'huile neuve à partir du précieux pétrole. ok, je prends cette explication tant que je n'en ai pas d'autre. je vais rouler six mois comme çà. Et puis pour aller à Compo, le claquement revient, assez fort, la puissance reste ce qu'elle est mais ça fait six mois que je plafonne à 100 alors qu'avant, je roulais à 120. même avec un compteur qui triche de dix, la différence reste là. cette fois, je sais ce qu'il y a. Quand nous avons eu nos invités espagnols pour la balade bilingue en Bretagne, Raùl n'a pas pu rester sans regarder et nous avons constaté que le culbu d'échappement est mort.
Je prends le pari que ça tiendra encore pour Compolibat. OK mais le retour s'est fait avec l'esprit pas tranquille. démontage à l'arrivée.
la vis de réglage du jeu brinquebale dans son filetage qui est mort. Serrer l'écrou très fort, c'est un pis-aller qui ne peut pas durer. chaque re-réglage détruit un peu plus le filetage.
Quand j'ai eu ma première alerte et que je suis rentré à la maison avec une soupape d'échappement qui ne s'ouvrait presque plus, le dessus du piston a vraiment chauffé et le segment du haut en a pris un coup. il est collé dans sa gorge. Et en plus, je ne sais pas si je devais mettre le segment 1mm en haut ou bien le 1.2mm en haut...
en tous cas, la première chose que je vois, c'est la calamine en quantité sur la bougie.... et ça a marché quand même.
Au vu de cette bougie, je démonte le haut moteur et le segment du haut collé dans sa gorge me dit que j'ai eu vraiment de la chance que cette barcelonnaise soit d'un bon tempérament. j'ai eu de la chance de pouvoir rouler presque 3000 km comme ça. il n'y a de la chance que pour les crapiules.
démontage de l'ensemble et le préparateur qui importe les pistons Wössner me dit que les allemands n'ont pas les segments dispo à la cote 83mm et pourtant ce piston est de dimensions classiques en automobile.... c'est le bordel en europe, et pas que pour la moutarde.
Le miracle de la petite famille des "sangleros" c'est qu'après quelques coups de téléphone à mon gourou, il me passe un message pour me dire que Guy est chez lui et rentre le lendemain vers Quimper. Il aura des pièces pour moi. Guy a fait la route depuis Santander et il est bien fatigué en arrivant à Marzan. pas de temps à perdre, je prends livraison d'un colis et j'ai quand même le temps de regarder avec émotion la Laverda 1200 qui est sanglée dans le camion. Que cette moto est belle! Si tout va bien, nous nous revoyons en Octobre en Espagne.
Le père noël est passé avant l'heure et voici ce que je déballe:
le cylindre et le piston Sanglas à la cote de 82.5, la culasse et deux culbus, les tiges de culbus et les quatre vis de culasse-cylindre, et la pochette avec tous les joints, caoutchoucs, anneaux, vis, etc... et les couvercles de culbus...
Je n'ai plus qu'à m'y mettre.
ok, mais il faut bien se rendre compte que si on voulait réunir les Sanglas qui roulent en France (subdivision administrative de l'europe) on risque de ne même pas être une vingtaine. Alors, vu que il s'agit d'une moto construite autrefois dans un pays sous embargo, je la range dans la même catégorie que nos estoises: moto utilitaire faite avec ce qu'on a sous la main et que n'importe qui doit pouvoir faire rouler jusqu'à la mort de Franco... et après!
bon. donc, la 125 aura son tour, mais après.
À compolibat, Gaston, qui fumait sur sa Kawa, ce qui est normal, m'a fait remarquer que mon espagnole fumait aussi, ce qui n'est pas normal. Après des accélérations en côte, puis descentes gaz coupés, c'est bien dans ces périodes ou l'huile remonte vers le haut du moteur que ça fume. Je suis venu par la route en sachant qu'il y avait un risque, puisque mon culbu d'échappement était moribond. Cette émission de fumée m'a fait penser à un scénario:
une longue remontée vers Nantes par l'autoroute, vitesse max et je me suis aperçu qu'il n'y avait plus de compression à l'arrivée, avec en plus un bruit de castagnettes assez important. Ouverture du dessus du moteur froid et je m'aperçois que le culbuteur d'échappement a pris du jeu, mais alors.. plusieurs millimètres. je n'en reviens pas que cette moto ait pu tourner dans cet état là.
Perplexité, re-réglage et roulage. Au pied, il y a de la compression. Sensation à la conduite: ça marche mais je pense bien que j'ai perdu de la puissance. Ça démarre au premier coup de kick, ça tourne gentiment... Je change l'huile. La 5-30 de synthèse, pour un vieux mono de ce genre, c'est comme de la flotte. je trouve de la 20-50 chez roady, le vendeur m'explique que ces huiles minérales ne sont que des huiles recyclées. les pétroliers ne font plus d'huile neuve à partir du précieux pétrole. ok, je prends cette explication tant que je n'en ai pas d'autre. je vais rouler six mois comme çà. Et puis pour aller à Compo, le claquement revient, assez fort, la puissance reste ce qu'elle est mais ça fait six mois que je plafonne à 100 alors qu'avant, je roulais à 120. même avec un compteur qui triche de dix, la différence reste là. cette fois, je sais ce qu'il y a. Quand nous avons eu nos invités espagnols pour la balade bilingue en Bretagne, Raùl n'a pas pu rester sans regarder et nous avons constaté que le culbu d'échappement est mort.
Je prends le pari que ça tiendra encore pour Compolibat. OK mais le retour s'est fait avec l'esprit pas tranquille. démontage à l'arrivée.
la vis de réglage du jeu brinquebale dans son filetage qui est mort. Serrer l'écrou très fort, c'est un pis-aller qui ne peut pas durer. chaque re-réglage détruit un peu plus le filetage.
Quand j'ai eu ma première alerte et que je suis rentré à la maison avec une soupape d'échappement qui ne s'ouvrait presque plus, le dessus du piston a vraiment chauffé et le segment du haut en a pris un coup. il est collé dans sa gorge. Et en plus, je ne sais pas si je devais mettre le segment 1mm en haut ou bien le 1.2mm en haut...
en tous cas, la première chose que je vois, c'est la calamine en quantité sur la bougie.... et ça a marché quand même.
Au vu de cette bougie, je démonte le haut moteur et le segment du haut collé dans sa gorge me dit que j'ai eu vraiment de la chance que cette barcelonnaise soit d'un bon tempérament. j'ai eu de la chance de pouvoir rouler presque 3000 km comme ça. il n'y a de la chance que pour les crapiules.
démontage de l'ensemble et le préparateur qui importe les pistons Wössner me dit que les allemands n'ont pas les segments dispo à la cote 83mm et pourtant ce piston est de dimensions classiques en automobile.... c'est le bordel en europe, et pas que pour la moutarde.
Le miracle de la petite famille des "sangleros" c'est qu'après quelques coups de téléphone à mon gourou, il me passe un message pour me dire que Guy est chez lui et rentre le lendemain vers Quimper. Il aura des pièces pour moi. Guy a fait la route depuis Santander et il est bien fatigué en arrivant à Marzan. pas de temps à perdre, je prends livraison d'un colis et j'ai quand même le temps de regarder avec émotion la Laverda 1200 qui est sanglée dans le camion. Que cette moto est belle! Si tout va bien, nous nous revoyons en Octobre en Espagne.
Le père noël est passé avant l'heure et voici ce que je déballe:
le cylindre et le piston Sanglas à la cote de 82.5, la culasse et deux culbus, les tiges de culbus et les quatre vis de culasse-cylindre, et la pochette avec tous les joints, caoutchoucs, anneaux, vis, etc... et les couvercles de culbus...
Je n'ai plus qu'à m'y mettre.
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