CONSOMMATION DE CARBURANT ?

Beaucoup mais plus ou moins suivant ce que les scootéristes du quartier arrivent a me substituer sur mon parking

Avec ma TS 250/1, sur les 12000 derniers km, j'en suis à 4.24 litres aux 100 en moyenne.
Mais depuis que j'ai monté 1 dent de moins en sortie de boîte (19 au lieu de 20) je suis descendu à 3.23 litres de moyenne en 2000 km.

ts-1 250 montee avec un 19 dent cause remorque a l ocas

4 l et des poussieressssss sans la remorque

de toutes maniere en savoie le 19 est judicieux

lolosxm a écrit:Beaucoup mais plus ou moins suivant ce que les scootéristes du quartier arrivent a me substituer sur mon parking  

c'est une blague ?

Avec mon side ETZ 251 il fallait compter 8 - 9 L/100km
Sur route de montagne, ... ... y'a que là que j'roule

Les inconvénients de l'ETZ par rapport à la TS/1 : elle est moins souple et plus gourmande : quasi 5L/100km. En solo et conduite normale !

avec la 250 ts ,4 litres sur grand trajet
avec le side etz, 7 litres mini dans nos plaines,voir plus suivant conditions (mille vaches)

meuzeu a écrit:Les inconvénients de l'ETZ par rapport à la TS/1 : elle est moins souple et plus gourmande : quasi 5L/100km. En solo et conduite normale !

l un des inconvénients de l ETZ

Beetlejuice a écrit:

lolosxm a écrit:Beaucoup mais plus ou moins suivant ce que les scootéristes du quartier arrivent a me substituer sur mon parking  

c'est une blague ?

Moi sur Nanterre, on m'a siphoné 3 mz d'un coup soit environ 50 litres.
Au petit matin j'ai trouvé 3 durites qui pendaient de mes 3 robinets, ses salopards on fait le coup le seul jour ou les 3 pleins étaient fait (ils devaient guetter depuis un bail).

franck a écrit:

Beetlejuice a écrit:

lolosxm a écrit:Beaucoup mais plus ou moins suivant ce que les scootéristes du quartier arrivent a me substituer sur mon parking  

c'est une blague ?

Moi sur Nanterre, on m'a siphoné 3 mz d'un coup soit environ 50 litres.
Au petit matin j'ai trouvé 3 durites qui pendaient de mes 3 robinets, ses salopards on fait le coup le seul jour ou les 3 pleins étaient fait (ils devaient guetter depuis un bail).

Chaque fois que je prend le side , j'ouvre le réservoir pour surveiller le niveau d'essence avant de partir , sinon la consommation tourne au alentour de 9 / 10 litres

lolosxm a écrit:

franck a écrit:

Beetlejuice a écrit:

lolosxm a écrit:Beaucoup mais plus ou moins suivant ce que les scootéristes du quartier arrivent a me substituer sur mon parking  

c'est une blague ?

Moi sur Nanterre, on m'a siphoné 3 mz d'un coup soit environ 50 litres.
Au petit matin j'ai trouvé 3 durites qui pendaient de mes 3 robinets, ses salopards on fait le coup le seul jour ou les 3 pleins étaient fait (ils devaient guetter depuis un bail).

Chaque fois que je prend le side , j'ouvre le réservoir pour surveiller le niveau d'essence avant de partir , sinon la consommation tourne au alentour de 9 / 10 litres

pas cool du tout !
et puis c'est vraie qu'il n'y a pas grand chose a faire coté robinet ........... a part vider sois même le reservoir tous les soir ...........

Pour ma part avec la ES/2 en solo, je tourne a environ 6 litres/100 kms avec le side, je dois pas être
loin des 8 litres/100 kms ce qui me surprend quant je compare ces consommations avec celles de mes Jawa Perak,
a peu prés les mêmes performances, mais avec les Perak, je consomme un petit 3,5 litres/ au 100.
Quant a la simplicité mécanique, je trouve que les Jawa sont un plus conventionnelles et faciles.
Mais par contre toutes les pièces semblent plus fragiles que la Mz, toutefois, j'ai plutôt moins de panne
avec les Jawa et je trouve que l'agrément de conduite et supérieur.Quant je parle de Jawa, je parle que pour les Perak
et de MZ je ne parle que de la ES/2; C'est les seules que je connais.

Oui, j'ai du mal à comprendre l'évolution du moteur de la TS/1 vers l'ETZ : tout ça pour gagner deux pauvres chevaux dont on ne se sert jamais !

Et c'est dur de constater qu'au quotidien, ma Yam 600 Diversion consomme 1L de moins ...

meuzeu a écrit:...
Et c'est dur de constater qu'au quotidien, ma Yam 600 Diversion consomme 1L de moins ...

C'est p'tet pour ça qu'on ne fait plus de 2 temps !

Avec ma Royal Enfield : 3,5 L en solo et 5 L en side

avec ma TS/1 , je consomme entre 3.8 (sur le plat) et 5 litres,
j'ai un 18 dents (origine sur la militaire, et ça me convient bien) et je roule entre 90 et 100 de croisière.

je trouve que c'est très correct pour un 2 temps ancien sans clapets

PIERRY34 a écrit:avec ma TS/1 , je consomme entre 3.8 (sur le plat) et 5 litres,
j'ai un 18 dents (origine sur la militaire, et ça me convient bien) et je roule entre 90 et 100 de croisière.

je trouve que c'est très correct pour un 2 temps ancien sans clapets

Très correct, je confirme !
D'ailleurs, le 2 T ne consomme pas autant que certains le laissent entendre . . .
J'ai souvenir d'une sortie aux coupes ML à Dijon avec mon 380 Suzuki 3 cylindres où sur 1200 km j'ai consommé 1 litre de moins aux 100 par rapport à la BMW R 100 RT de mon collègue Bubuze53.
Je sens bien que vous doutez mais si Gas23 voulait ressortir son anecdote de la 3 pattes Kawa dans les gorges de l'Ardèche, cela conforterait mes dires.

Oui, on va mettre l'histoire, qui fait partie de mes mémoires de motard, et je laisse à Janot "Jyva28" le soin de commenter, il a cette virée aussi dans ses souvenirs...

À noter que le pilotage aussi joue beaucoup sur la consommation : lors de nos sorties à 2 bécanes, Jyva a pratiquement toujours consommé un litre de plus que moi quand il prenait mon guidon, à vitesse égale.

Certainement un manque de mise en main de cette machine si particulière. Il faut dire que j'ai tout de même fait 105.000 km en 17 mois à son guidon, avant qu'on ne me la vole...

Revenons en à la sortie (à noter qu'à cette époque la limitation de vitesse n'existait qu'en ville et que je courais en pormosport) :

_ " Jean-Louis...

Cette andouille nous aura fait rire longtemps. Et même maintenant qu'on lui a (un peu) pardonné...

Il travaillait chez Vascchetti, le concessionnaire Honda de l'époque. C'est de là que venait le PC50 de maman.

La caractéristique majeure de Jean_Louis peut se résumer à : inconscient !
Dans le clan du "Na Atelier" (les copains et moi-même...) il était réputé comme fada (du provençal "fade", fée, avec une fée dans la tête) ou "ravi", ce qui n'est guère flatteur non plus... Il suffisait qu'on évoque une moto en déclarant : « - Ça qu'y t'faudrait, Jean-Louis ! » pour que le soir même il en emprunte une dans les machines en réparation du garage et se vautre avec. Ou qu'il lui explose le moteur !

Une autre de ses spécialités, avec les 125 des clients, c'était de nous faire voir comme il tombait avec élégance. En pleine accélération, quand il passait devant nous, il se mettait volontairement par terre ! Tu peux ici juger le gars...

C'était au cours de l'année 70, il avait alors une CB750 et pour lui aucune autre moto n'existait. Quand il était venu nous la montrer, papa en avait été ébahi, quelle machine !, (ça le changeait des épaves qui hantaient habituellement le jardin) et avait voulu l'enfourcher pour "se la péter" un peu. Mais surpris par son poids il s'était laissé embarquer et la moto, en tombant, avait fendu son carter d'alternateur sur la bordure du trottoir !

Quand je débarquais de Paris en septembre 70 avec mon 3 pattes Kawa tout neuf, Jean-Louis avait crevé de haine anti Kawa et la vieille querelle 2 - 4 temps avait refait rage. Il était bien entendu que cette vilaine Mach III avec sa fumée et son bruit hideux ne valait pas tripette face à la somptueuse 750 4 cylindres. Et que dire du frein à tambour ridicule, de la consommation gargantuesque et de la tenue de route débile, et de la garde au sol indigne, et de... Pfff, c'était gonflant, à la longue, j'avais déjà entendu le même refrain 20 fois déjà !

Pour prouver sa supériorité, il m'avait mis au défi d'une virée "saignante" dans les Gorges de l'Ardèche. OK, bonhomme ! J'en suis... Et Janot voulait en être aussi !
Bon, son 125 Honda K3 n'étant pas l'étalon idéal pour la comparaison, il avait tenu à être mon passager.

Nous voilà donc partis pour ces 200 km de folie promis. Mais je ne suis pas fou ! J'avais tenu à ce que nous fassions d'abord le plein à raz-bord à la station BP de Pont-d'Avignon. Ce serait là une base de comparaison probante, la quantité d'essence ajoutée au retour montrerait la consommation réelle des 2 machines. J'avais un peu peur d'être handicapé par la présence d'un passager, surtout au niveau garde au sol.

Nous avons fait ce coup-là le trajet direct jusqu'à St-Just, à l'entrée des Gorges, pas question d'aller se perdre sur des routes de garrigue. Ce n'est pas le poids embarqué sur la Kawa qui allait réduire ses capacités de vitesse et d'accélération, Jean-Louis était (quoiqu'un 2 temps correctement réglé et mené ne fume que quelques mètres au départ à froid) proprement enfumé ! Pour pouvoir juger de sa vitesse, il fallait que je l'attende à l'accélération...

Le premier juge de paix fut le virage autour du Fort St-André. La garde au sol de ma H1 s'avéra tout de suite plus confortable que celle de la CB, et surtout aucun louvoiement parasite pour tempérer mon ardeur. La grande ligne droite bien revêtue de Marcoule lui asséna un deuxième coup : à 2, en position assise, lui en limande à fond de 5, nous le déposions tranquillement en 4 ème ! Mais il ne s'avouait pas vaincu. restaient à vérifier maniabilité, tenue de route et freinage dans les virolos des Gorges...

J'ai eu une grosse appréhension entre St-Just et St-Maurice-d'Ardèche qui marque l'entrée proprement dite des Gorges. Ce tronçon de route n'avait pas été refait et je craignais beaucoup que mes amortisseurs modifiés avec des ressorts plus mous de CB 350 ne fassent talonner la machine. Là aussi l'épreuve tourna à notre avantage, la 750 bien plus lourde rebondissait à ravir (à ravir ... pour nous !).

Mais le régal se révéla être la bourre mémorable dans les Gorges. Janot m'aida à merveille dans le pilotage, comme à son habitude (habitude prise avec le 160 sport Vespa qui réclamait un pilotage à 2), : légère anticipation de la mise sur l'angle de sa part, report parfait des masses à l'accélération-freinage (dommage pour les bras du passager), aide au redressement de la machine, le petit coup de cul génial pour corriger une trajectoire douteuse... On a fait un périple tout en souplesse ! Pas même besoin de monter réellement dans les tours, merci les leçons de Pierrot Lacorre !

De son côté Jean-Louis était à l'agonie tout le temps. Nous pouvions entendre son moteur grimper systématiquement dans le rouge, ses rétrogradages désespérés en catastrophe, sa machine racler le goudron partout et nous l'avons vu plus d'une fois nous doubler au freinage... pour finir comme il pouvait dans le bas-côté. En réalité, c'était que son frein avant était comme lui, en perdition partout... Dire que je n'avais même pas à forcer le mien, malgré l'absence totale de frein moteur !

Un aller-retour dans les gorges l'a dégoûté et mis en furie. Pour le coup, il accumulait les erreurs de pilotage et les trajectoires hasardeuses. Mais il lui restait une chance de se rattraper : la consommation ! Vérifions ça tout de suite. Sur le chemin du retour, à la station Shell de Pont-St-Esprit, nous avions fait très exactement 150 km. Voyons voir...

11 litres pour la 500 Mach III : 7.3 l/100... 17 litres pour la Honda : 11.3 l/100 ! Ce coup-là, la coupe était pleine ! Jean-Louis nous a plantés là, un démarrage de folie et il a pris la route d'Avignon par l'autre côté du Rhône. Nous sommes rentrés par le Gard, comme à l'aller, l'esprit débordant d'allégresse. Je ne l'ai jamais revu ! Mais lui s'est pourtant manifesté...

Vu que nous n'avions pas de place à la maison, depuis que nous étions partis vivre notre vie parisienne j'avais remisé ma 250 AMC "Spécial Monneret" chez le copain Guy. Comme il habitait dans une ferme sur un chemin de Durance, il avait plusieurs remises où il m'avait fait une petite place. Un jour Il appela Janot pour lui montrer la vengeance de Jean-Louis : la 250 AMC criblée de plombs...

Qui a dit que ce garçon était sain d'esprit ? J'ai perdu mon AMC, mais j'avais gagné la confrontation. Et de quelle manière ! "

Cela pourrait être mis en BD façon JoBar Team !

Merci beaucoup pour ce récit qui nous replonge dans une époque d'insouciance.

Tout ça avant le choc pétrolier merci pour cette belle histoire

Ces motards, de vrais gamins et toujours le petit geste gentil pour fêter
une bonne journée de bourre, un petit coup de chevrotine dans la moto.